Comment développer la coopération, la gouvernance démocratique sur les territoires et dans les organisations et comment diffuser les outils de l’intelligence collective ?

Il parait assez clairement que face aux enjeux actuels et ceux à venir, seul.e, nous ne pourrons rien. Seul.e, nous ne pourrons pas transformer, seul.e nous ne pourrons probablement subsister. C’est en partie ce qui différencie la collapsologie, qui promeut une approche collective face au.x risque.s d’effondrement, du survivalisme qui approche la même question avec une réponse individualiste (bunker, réserves et provisions voire armement…).

Donc le « Faire ensemble » peut paraitre un titre un peu « Bisounours » mais il s’agit concrètement d’un choix de société. Saura-t-on mobiliser nos ressources intérieures pour sortir de l’individualisme poussé par cette société de sur-consommation pour aller vers des solutions collectives proches des territoires des individus avec les organisations, au centre du jeu. En somme, venir questionner le « JE », (qui suis je ?), pour construire des « NOUS » pérennes et humains (collectifs, organisations, …).

Les organisations de l’ESS sont par nature déjà engagées sur ces sujets du fait d’une gouvernance démocratique et d’un ancrage territorial. Mais parvenir à des « JE » souverains (c’est à dire des personnes au clair avec leurs intentions et en capacité de s’exprimer librement…) nécessite un travail sur les représentations (rapport au pouvoir, regard de l’autre…). Base de la coopération, la volonté de faire œuvre commune (étymologiquement co-opera), nécessite d’être accompagnée, formée et outillée (déconstruire pour reconstruire).

Vous pouvez télécharger la fiche Faire ensemble dont il est question dans cet article ici.

Ce guide a été réalisé pour une commande de la Ville de Bordeaux.