La personne est au cœur des projets ESS, et ce, quels que soient son âge, son origine, son apparence, sa couleur, son état de santé, son orientation sexuelle ou son sexe, son identité de genre…

Les structures ESS doivent prévenir toute forme de discriminations et promouvoir la diversité et l’égalité, en particulier au sein de leurs équipes salariées.

 

 

POURQUOI ?

Des bénéfices pour les structures

    • Des collaborateurs représentatifs de la société – nationale et locale – dont ils sont issus, garantie d’une bonne connexion sur des réalités de terrain en transformation
    • Une adéquation de votre organisation avec les valeurs de l’ESS
    • Une meilleure performance de l’organisation grâce à une équipe diversifiée, source de complémentarités et de créativité
    • Une plus forte implication des salarié.e.s
    • Une image positive de l’organisation, en interne (vis-à-vis des salariés) et en externe (vis-à-vis des partenaires)

 

Des bénéfices pour la société au sens large

    • Plus de cohésion sociale au sein des territoires
    • Une réponse adaptée aux défis sociétaux et aux attentes de la société
    • Une solution aux enjeux de transformation sociale des territoires

 

COMMENT ?

Adopter une démarche de progrès en se fondant sur les principes ESS

    • Prévenir toute forme de discriminations (traitement inégal et défavorable appliqué à certaines personnes au motif de critères interdits par la loi)
    • Promouvoir la diversité (la variété de profils humains qui peuvent exister au sein d’une structure)
    • Promouvoir l’égalité des chances (faire en sorte que tous les individus partent du même « point de départ », au bénéfice d’individus ou de groupes potentiellement défavorisés. Par exemple, accepter qu’un candidat handicapé bénéficie de conditions particulières pour passer les tests de recrutement)
    • Promouvoir l’égalité de traitement (démarche assurant un traitement totalement égal entre les personnes, sans prise en compte de leurs différences)
    • Promouvoir l’égalité entre les sexes (visibilité, autonomie, responsabilité et participation égales des femmes et des hommes)
    • Promouvoir la mixité professionnelle femmes-hommes (organisation qui comporte entre 40% et 60% de professionnel.le.s de chaque sexe)

 

ET CONCRÈTEMENT ?

 

S’inspirer de pratiques mises en place par des structures de l’ESS, comme :

Signer un accord sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes

C’est la démarche engagée par une grande fondation. Fruit d’une négociation entre les représentant.e.s des salarié.e.s et les membres de la direction, cet accord a été signé en 2014. Il mentionne notamment la mise en place d’un observatoire des rémunérations, de la formation professionnelle et des promotions, l’aménagement de la prise de congés parental d’éducation à taux plein, l’articulation entre activité professionnelle et exercice de la responsabilité parentale. Un plan d’action et des indicateurs ont été établis afin de suivre les progrès réalisés.

 

Se mobiliser pour obtenir le label Diversité

C’est le choix fait par une mutuelle au sein de laquelle l’égalité professionnelle est une préoccupation sociale au cœur de la politique managériale. Parfaitement ancrée dans l’entreprise, elle est pratiquée naturellement par tous les niveaux hiérarchiques. L’entreprise a alors souhaité afficher ses engagements et ses résultats en s’investissant dans une démarche de labellisation. Au-delà de la reconnaissance de ses bonnes pratiques, le label a permis en interne de valoriser l’image de l’organisation vis-à-vis de ses collaborateurs. Cette bonne image est également perçue par les candidats aux offres d’emploi. La labellisation a enfin permis à cette entreprise de développer des relations dans le tissu économique local.

 

Déployer un dispositif de facilitation de la vie des salarié.e.s en situation d’aidants familiaux

Constatant que se développait des situations de salarié.e.s en forte tension sur leur équilibre de vie du fait du besoin d’aider des proches (fin de vie, longues maladies…) et que ces salarié.e.s étaient aux ¾ des femmes, une grande mutuelle de santé a mis en place diverses mesures pour les aider à concilier vie professionnelle et vie personnelle : création d’une cagnotte solidaire de jours RTT alimentée par tous.tes les salarié.e.s au profit de ceux.celles en situation d’aidants, ligne d’écoute et d’accompagnement psychologique, développement de solutions d’assistance pour les adhérent.e.s et donc les salarié.e.s (aide aux formalités, conseils de proximité, solutions géolocalisées, etc.)

 

Signature d’un accord intergénérationnel

Visant à la fois les seniors et les jeunes salarié.e.s de l’entreprise, une grande mutuelle de santé a signé avec ses partenaires sociaux un accord intergénérationnel dans un triple objectif : transmettre les savoirs et compétences, améliorer l’insertion des jeunes, embaucher et maintenir dans l’emploi des seniors. Cet accord prévoit par exemple l’aménagement d’un temps de travail partiel pour les collaborateur.trices de 58 ans et plus, l’accès des plus de 55 ans à la formation et au renouvellement de compétences, l’accompagnement dans la gestion de leur carrière ou la promotion de bonnes pratiques professionnelles en matière de postures.

 

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Merci à la CRESS Bretagne pour le travail de synthèse et de rédaction

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